SEMENCES DE QUALITÉ

J’ai déjà promis aux jumeaux il y a quelque temps que j’inviterais leur amie Mélanie. Après quelques appels téléphoniques, le moment était enfin venu.
J’étais à la gare pour aller chercher leur ami. Elle était facile à reconnaître. Nous avions convenu qu’elle mettrait un foulard rouge.
Lorsque le train s’est arrêté, une fille correspondant à cette description est descendue, et elle avait un grand sac avec elle.
Elle a regardé un peu autour d’elle en cherchant jusqu’à ce que je lui fasse signe.
“Bonjour monsieur”, dit-elle. “Je m’appelle Mélanie. Vous êtes le médecin de Fleur et Inge ?”
Elle m’a donné un coup de main et j’ai pris son sac.
“Oui, c’est ça. Désolé que les jumeaux ne soient pas là, mais tout cela reste un secret, vous savez. Ils ne viendront me voir que demain matin.
Ça ne vous dérange pas ? Je pense que nous pourrions nous amuser un peu ensemble”.
“Mon Dieu, non. Cela fera l’affaire”, dit-elle en riant,

Mélanie a regardé dans les yeux pendant que nous roulions à travers le paysage plat, vide et non construit. Elle venait d’une grande ville et était presque habituée aux bâtiments en béton.
J’ai conduit aussi discrètement que possible jusqu’à ma maison, à la périphérie du village, et nous sommes arrivés chez moi sans être vus.
“Alors c’est ça, ma fille. Dois-je porter votre sac dans la chambre d’amis ?
Je vous montrerai ensuite la salle de bains. Vous voulez peut-être vous rafraîchir un peu ? Quand tu auras fini, on pourra aller manger quelque chose. Vous devez avoir faim après un si long voyage”.
Elle a accepté ma proposition et je lui ai donné des serviettes pour quand elle aura fini de se doucher.
Au bout d’une demi-heure, elle est descendue et s’est assise à la table.

“Mince alors, monsieur, merci d’avoir fait tant d’efforts pour que les jumeaux et moi puissions nous revoir. Cela fait un bon moment”.
“Eh bien, elle m’a dit ce que vous avez fait tous les trois là-bas. J’imagine que vous êtes devenus de bons amis et qu’ils vous ont manqué.
Mélanie m’a regardé avec curiosité. “Que vous ont-ils tous dit ?”
J’ai souri un instant. “Vos petits secrets. Que vous leur avez appris quelque chose dont ils sont très reconnaissants. Mais ne vous inquiétez pas. Ils l’ont dit pendant les heures de travail, et ce qui est dit là est du secret professionnel”.
Mélanie est devenue un peu rouge quand j’ai raconté l’histoire des jumeaux.
“Il n’y a pas de quoi avoir honte”, ai-je dit. “Ce sont deux très jolies filles, n’est-ce pas ?”
Elle a fait un signe de tête. “Oui, très bien. Je me sens privilégié de pouvoir leur apprendre des choses savoureuses. Une fois qu’ils ont appris qu’ils ne pouvaient pas tenir le coup”.
“C’est ce que je pensais”, ai-je dit.
J’ai rêvé un instant au moment où je les avais rencontrés.
C’était un après-midi de folie.

“Je sais à quoi ils ressemblent Mélanie. J’ai eu l’honneur de les examiner.
Puis ils sont venus me rendre visite une fois”.
Mélanie a froncé les sourcils. “Y a-t-il quelque chose d’excitant qui se passe ?”
Elle connaissait les jumeaux. Ces deux-là étaient aussi excités que je ne sais quoi. Elle savait tout sur eux.
“Que voulez-vous dire ?” ai-je demandé. “Ont-ils enlevé leurs vêtements ?” demande Mélanie avec curiosité.

J’ai compris que nous étions sur la même longueur d’onde et que nous n’avions pas besoin de garder de secrets l’un pour l’autre. J’ai ri et je lui ai dit qu’ils n’étaient plus vierges.
C’était assez d’informations pour qu’elle puisse découvrir ce qui était arrivé aux jumeaux.